Un jour, après de nombreuses années passées en ville, elle revient à Bierné

Un jour, après de nombreuses années passées en ville, elle revient à Bierné-les-Villages. Mais le village a changé. Les vieilles maisons commencèrent à s'effondrer, les champs devinrent envahis par la végétation, le vent marchait dans les rues vides, comme s'il cherchait ceux qui étaient partis depuis longtemps. Elle ne pouvait pas regarder ça sans rien faire. Elle se souvenait comment les maisons de son enfance respiraient, comment elles vivaient avec le vent et non contre lui. Avec d'autres architectes, elle a commencé à reconstruire le village. Ensemble, ils ont restauré les vieilles façades des maisons en pierre, amélioré les rues vides et créé davantage d’espaces pour divers événements publics. Le centre du village était à nouveau l'église, qui était désormais entourée d'un parc où les gens pouvaient à nouveau organiser des foires joyeuses et colorées. Des pistes cyclables sont apparues dans les rues, empruntées également par des touristes pratiquant le cyclisme, venus d'autres villes et villages. Le village ne semblait plus abandonné et était prêt à accueillir de nouveaux habitants. Les gens ont commencé à revenir. Ils ont vu qu’il était possible de vivre différemment – ​​non pas dans la lutte, mais dans l’harmonie. Quand Danielle regardait les enfants courir à nouveau dans les rues, les habitants du village célébrer chaque jour ensemble et le village revivre, elle comprit : parfois, pour se trouver, il faut d’abord partir. Et ensuite… revenir.